Dans le cadre de son 14e colloque estudiantin, l’Association des étudiant.e.s en langue et littérature françaises inscrit.e.s aux études supérieures de l’Université McGill (ADELFIES) nous invite à réfléchir à la pause qui constitue, marque, délimite, voire rompt les textes littéraires.
Le colloque se tiendra en ligne, vous pouvez vous inscrire ici.
Mon intervention est programmée à 11 heures, heure de Montréal, et s’intitulera :
Pause texte ou incursion littéraire dans le flux
La littérature numérique a envahi de multiples supports et interfaces, qu’ils lui soient dédiés ou non (Hayles, 2007). Dans cette deuxième catégorie, elle a pu se mélanger aux autres actions numériques de la vie quotidienne. Ainsi, quand nous nous trouvons sur les réseaux sociaux, l’usage premier n’est pas (ou rarement) celui de lire : pourtant, la littérature parvient à trouver sa place dans les flux d’actualité et autres profils. Il en va de même pour les interfaces de messageries et leurs chatbots, ou encore pour notre centre de notifications lorsqu’un.e protagoniste y prend place.
Or, par ces interruptions sans liens directs avec la réalité médiée dans ces environnements, la littérature crée une parenthèse plus ou moins courte dans le flux d’action sur un support qui ne lui est pourtant pas dédié (comme un téléphone intelligent). C’est ce que je compte développer pendant cette communication. Le rapport que nous entretenons avec ces lieux numériques devenus nos lieux de vie (Agostini-Marchese, 2020), où nos services de messagerie sont intimes parce qu’ils font le pont avec nos proches : que deviennent-ils lorsqu’ils nous servent à échanger avec des protagonistes fictifs ? Une question similaire se pose également sur les réseaux sociaux.
Tout d’abord, je m’attarderai sur les supports et les moyens d’envahissements employés par les œuvres narratives; je me pencherai ensuite sur les mécaniques de lecture déployées et l’immersion qui peut être mise en place.
Bibliographie indicative
Corpus
Théorie
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